1020kms pour 16000m+ en 70h40
Il ya dans la vie d'un cycliste, des épreuves qui, lorsqu'on les termine; on sait aussitôt qu'elle resterons grâvé à jamais.
Ce 1000 du sud 2012 en fait parti, car tout éatis réuni.
Je viens en effet de terminer mon épreuve la plus dur jamais faite.
Mais commençons par la source. LA personne qui fait que le 1000 du sud est ce qu'il est : l'organisatrice SOPHIE MATTER.
Elle réussi par son organisation à vous faire oublié ce qui vous attend.
Rendez vous compte que pour 25€, vous avez droit à:
-Le repas de la veille réunissant les courreurs
-l'hebergement dans la salle sur des matelas
-Le petit dèj du matin
-les ravitos lors des contrôles secrets
-La collation d'après course
-Les douches, wc, parking
Impensable en cette période où tout est hors de prix (essence, cyclosportive,...)
Mais faisons un retour en arrière, au début de notre histoire.
Je me suis arrangé avec les copains du CCK (Pascal 46h30 au Tortour, et Poucet inscrit au grand raid de la Réunion), 2 gars très sportifs, pour faire du covoiturage.
Le rendez vous est donné à Gland (suisse) à 40kms de chez moi le mardi 4 septembre (veille de la course) à midi.
J'arrive peu après midi, les alsaciens sont là.
Pascal installe le vélo et les affaires dans la Bridoumobile.
Nous avons 6h de route. Nous parlons de tout, principalement de vélo, mais aussi de la famille, le l'alimentation, du Tortour...... et d'un eventuel futur 1000 des 3 frontières.
Pause repas sur l'autoroute avec une salade made in Poucet.
Lorsque Pascal parle.............on écoute!!
Comme sur le vélo, c'est Poucet qui tiens le road book.
Nous arrivons à Carcès vers 18h. Un bonjour aux cyclos puis c'est le retrait de la carte de route, du t-shirt et, nouveau cette année, de la plaque de cadre, avec miss Sophie.
Je souligne une chose. Le rapport entre les cyclos longues distances n'est pas le même que pour les cyclosportifs. Il ya beaucoup de respect et d'admiration dans le regard de chacun. Surtout lorsqu'on est en comité restreint comme lors de ce 1000. Sur la route il n'y a jamais de d'individualité pour semer l'autre, si un cyclo est sur le bord de la route et qu'il a un problème on s'arrètera pour l'aider. Il n'y a pas de chrono, le route est longue et ça change beaucoup de chose dans les comportements. Et ceci même lorsqu'on ne parle pas la même langue, ce sera mon cas lors de ce 1000.
Elle nous a également réservé pour ceux qui le voulais un matelas dans la salle. ça c'est de l'organisation. Je fait le tour de la salle, et regarde surtout le parcour total qui est affiché sur un grand panneau. C'est encore plus impressionnant de le voir comme ça.
19h, cri cri arrive. Il m'avait prévenu de son passage. Je suis très content de le voir. Les émotions sont multiplié en ces moments d'avant course.
Il mangera avec nous.............cool!!
Nous nous installons à table vers 19h30. Cri cri à ma gauche, Pascal et Poucet à ma droite. Cri cri me redonnera encore les dernières recommandations pour réussir.............surtout ne pas resté avec Pascal.
Une grosse paëlla nous a été confectionné par l'organisation "Provence Randonneurs" avec, pour accompagner du vin, de la bière, du soda,...Excellente cette paëlla!!
Après le repas, nous disons aurevoir à cri cri qui a encore 70kms pour rejoindre son camping.
Maintenant reste plus qu'à essayé de dormir. Et là, pas évident. D'un côté de la salle les organisateurs mangent à leur tour avec une lumière d'ambiance et de l'autre des Allemands chantent et prennent des photos. C'est bonne enfant, ça se détend encore avant ce qui nous attend demain. J'ai essayé de m'endormir avec le buff sur les yeux et les boules quies mais je ne supprte pas les boules dans les oreilles.
Je m'endormirai finalement au bout de longues minutes. La nuit, elle aussi, ne sera pas évidente. Je me réveillerai et ne réussirai plus à m'endormir.
Vers 6h00, le personnel arrive en cuisine et commence à installer le petit dèj.
6h30, les lumières s'allumes. On est Mercredi matin et je ne risque pas de faire une longue nuit avant bien longtemps.
Nous entrons maintenant dans le vif du sujet. Tous les courreurs se préparent, s'habillent. Certains préfèrent prendre leurs petit dèj avant de s'habiller comme moi; d'autre font l'inverse ce qui donne un accès au ptit dèj plus fluide.
Les affaires (valises, sacs) des cyclos seront gardés en sécurité jusqu'à la fin de l'épreuve, encore un +.
Le départ est à 8h, à 7h30 je suis prêt et sort dehors.
Les cyclos se préparent devant la salle polivalente de Carcès. Sophie encore la main à la patte.
La tenue pendant 1000kms. La plaque de cadre est réfléchissante, encore une manière d'être vu.
Ou est le casque me direz vous. Je sais, c'est pas malin et risqué, surtout sur 1000kms, avec la nuit, la fatigue,....
Je sais que beaucoup de cyclo longue distance, comme sophie, laisse le casque de côté, j'ai voulu en faire de même. De plus, ceux qui me connaissent savent que je ne supporte rien et que dès que je pause, les 1ères choses que j'enlèvent sont les chaussures et le casque. Mais ça ne justifie pas le manque de sécurité.
Les roues sont des Mavic Ksyrium (suite aux problèmes avec mes Mavic R-Sys) toutes neuvent. Rien de telle pour les tester que de faire 1000kms comme 1ère sortie.
Le pointage de départ. Le seul que chacun est sûr d'avoir sur sa carte, reste plus qu'à remplir la carte pour être validé.
Pascal Bénistand au 1er plan. Le peloton se regroupe, le départ est proche. Sophie fera un discours pour bien signaler qu'il faut l'appeller en cas de problème où d'abandon car sophie n'abandonne pas un cyclo dans la nature et s'assure du bien être de chacun.
Rien à voir avec une course de 150kms. là il n'ya aucune pression de 1er, l'important est de réussir pour chacun. Comme expliqué dans mon plan de route, mon 1000 est divisé en 4 parties (3 fois 4500m+ et une dernière plus cool). Une 1ère journée de 360km qui est également coupé par l'invitation de Jeff à diner. Ce qui signifi que je fait 265kms pour une bonne première partie. Je me donne ça comme 1er objéctif.
8h00, le départ est donné pour 46 cyclos. Nous avons exactement 3 jours et 3 heures (75h) pour terminé l'épreuve dans les temps. Mais, encore une fois, sophie attendra jusqu'au dernier même en hors délai jusqu'à la 98è heures (24h après le hros délai).
Carcès........ce que j'ai en tête en voyant ce panneau? espèrer simplement revoir l'entrée d'aglomération dans 3 jours.
Le groupe roule tranquille, pas de fou furieux qui partent à 40 à l'heure pour semer tout le monde. ça roule à 22/24km/h. ça dérande d'ailleurs pas mal d'automobiliste qui ne peuvent doublé. Peut-être faire 2 groupe pour la prochaine.
Je ne suis pas à ma place. Je ne souhaite pas me faire entrainé par les costauds. Je me laisse glissé vers l'arrière du groupe. Ce n'est que l'échauffement. Comme je vous l'est dit, nous prennons toute la partie droite de la chaussée.
Cotignac (km9) les affaires vont progressivement commençée.
La côte permet au peloton de s'étendre, le groupe ne sera plus se qu'il étais, chacun va devoir trouvé un groupe pour rouler. ADAM KINSEY, un des 2 britannique avec son vélo pliable que je reverrai plus tard, bien plus tard.
Bridou sur son FKC. en montage cyclotouriste.
Les CCK en retrait............pour l'instant.
Vous voyez.....come je vous l'ai dit. Pas de prise de tête pour aller rechercher les gars devant. Juste rouler tranquille dans les roues de devant sans taper dedant.....ça viendra.
km 40, en arrivant sur le lac de Ste Croix.
Voilà pourquoi on est là: des pente à gros pourcentages, chacun pour soi. km 50, les écarts sont déjà importants pour certains.
Jour de marché à Riez
Dans ma tête: "Riez bien qui rira le dernier"!!! ahahah. Car lorsqu'on roule, on pense à tout et à n'importe quoi. A beaucoup de connerie aussi. Pour évité de pensé à la route qui attend, on se distrait autrement.
Les champs de lavande..........;ça sent bon la provence.
Manuel JOHNEN, un gars formidable avec sa bonne bouille. Adorable mais aussi doué sur un vélo et pas n'importe lequel........
SON VELO!!! avec encore vitesse au cadre. Et il est pas équipé en compact.
Ascension de l'Espinouse avec un groupe formé d'Allemand mais avec aussi un britannique et un "JURASSIEN".
Et au sommet..........SURPRISE!!! Un contrôle secret, une nouveauté pour 2012. Avec un vrai ravito (saussisson, chocolat, café, remplissage des bidons,....)
Il faut aussi poinçonner sa carte lors des contrôles surprise. ça en fera un paquet de pointage à la fin.
On est chaud, on va pouvoir envoyé un peu dans la vallée. Entre le km 95 et sisteron au km 130, on va faire de bon relais à 4 puis 3 avec l'allemand et le britannique.
La citadelle de Sisteron
Richard ELLIS, un des deux Britannique que je reverrai aussi le lendemain.
Les gorges de la Méouge, on roulais pas mal mais ça n'empêche pas à...........
.......Bridou et Poucet de nous rejoindre. Y sont fou ces Alsaciens.
Mais non seulement ils nous rejoingne mais en plus il continu à appuyer. Fait chier, bon bah on suit, heureusement qu'on arrive au contrôle......OUF.
On est pas mal vu que les CCK ont ramené un petit peloton. ça fait des aller venu entre ceux qui finisse leur pause et nous qui la commençons. Il y a aussi cet Allemand qui porte un sac à dos encore plus lourd que le mien.
Et comme d'hab. Une fois assi j'ôte tout. Une bière en compagnie de Marc DELAGE, un costaud aussi. Une bière??? Et ce n'est que la 1ère. Je n'ai pas compté mais j'ai dù boire presque 2L de bière sur ce 1000.
En accord avec mes 2 compagnons du début, nous repartons à 3. On forme un bon petit groupe même si on ne parle pas la même langue. On roule bien ensemble, ça suffit. Même si, comme sur le 300 de Grenoble, mes relais sont un peu trop appuyé.
Nous montons le col avec l'Allemand en semant Richard l'Anglais. Arrivé au sommet je demande si on peut attendre Richard mais L'Allemand prèfère continué.
L'Allemand Walter JUNGWIRTH de Fribourg. Un bon rouleur qui a déjà fait PBP (en moins de 60h) et que j'ai connu au dernier 1000 du sud. Il parle d'ailleurs un français remarquable.
A Aurel, à un arrêt fontaine, nous retrouvons 2 autres Allemands (reconnaissable avec leurs maillots nationaux). Nous continuons jusqu'au Gorges de la Nesque. Sur la photos, on apperçois le route menant au col de notre dame des abeilles. Route que j'avais emprunté avec cri cri de nuit lors de notre 700kms.
C'est à ce moment là, au km 190, que je roulerai seul jusqu'à la fin. Soit 820kms de solitude intercalé par quelques kms avec des cyclos rencontré. Mais je roule à ma façon, avec mes pauses respactives qui me font passé le temps. ~toutes les heures. Et même si je suis accompmagné, je laisserai partir mes compagnons. Une façon comme une autre de rouler.
Je souhaitais prendre une photo du panorama, les Allemand ont préféré continué.
De plus dans la descente je ralentirai beaucoup pour prendre des photos. Apres Ville sur Auzon, j'avais en point de vue Bernard LESENEY de Normandie, mais je laisse coulé jusqu'au point de contrôle à Bédoin.
Contrôle de Bédoin (km 230) à une épicerie. Une épicerie est très aventageuse pour un long randonneur. Il peut se ravitaillé à moindre coût et prendre les réserve pour la nuit. La journée est presque fini, il me reste 35kms avant une bonne pause repas. J'ai prévu 1h00 de pause pour bien décompresser.
Le petit col de la Madelaine entre Bédoin et Malaucene.
Vaison la Romaine au couché du soleil.
Vaison la Romaine et sa tragédie de 1992, soit 20 ans après mais toujours les mêmes émotions.
http://www.dailymotion.com/video/x1pwcg_innondations-de-vaison-la-romaine_news
Pascal qui me rejoint et qui repart aussitôt.
C'est tellement agréable ces dernier km avec ces couleurs de couché de soleil dans les yeux, la température qui baisse. Je suis serein!!! Mais pense surtout à............
.........ça!! un bon plat de pâtes. Merci à Jeff de m'avoir invité. Il étais à 4km du parcours. J'ai pu prendre une douche et me ravitailler très correctement. Le tout en 1h à peine, alors qu'au restau, j'aurai juste mangé en 1h.....et encore. Mais qu'est ce que ça fait du bien.
Il est 21h00, paré pour la nuit avec mon sapin de Noël éclairé par mes 3 super Cateye. + 1 chasuble pour moi et 1 pour le sac + la "Hope" à l'avant. La musique à fond dans les oreilles. Habillé en tenu longue, je m'arrêterai après 3kms pour enlever une couche. Il fait bon cette nuit.
Après le repas, dans les 20kms suivant j'ai été dans un état d'euphorie total. Comme tout les arrêts prolongé, je risque fort de rattraper des cyclos qui n'ont pas mangé ou alors en peu de temps. Je me suis mis en mode recherche de vitesse, profilé et est roulé ventre à terre à plus de 30 je pense. A savoir que j'ai à aucun moment mis ma vitesse instantanée et que je remmettais mon compteur àprès chaque nuit. J'avais au compteur GPS, la trace à suivre, l'heure, la vitesse moy. roulante et total et les km. Je regardais principalement l'heure pour les pauses, les kms et la vitesse moy. total (très importante). J'ai ainsi pu remonté un cyclo. Grâce à nos feux on est très visible dans la nuit. Après l'avoir doublé, je me relève. Mais apperçois 2 feux au loin qui ne ressemble pas à ceux d'une voiture. Je continu à traçé, rattrappant les deux cycliste avec toujours un rapide "salut" . Un cycliste les doublant à vive allure, je ne sais pas si ils savaient que j'étaient des leurs. Je me suis calmé après 20kms. La route me rappelle lorsque j'avais fait Lyon-Suze La Rousse avec cri cri. A l'époque j'avais dormi à l'hotel de La Bégude de Mazenc. D'ailleurs j'ai pu m'éclaté, roulant à fond dans la descente précédent la Bégude grâce à ma lampe AV qui a une bonne puissance. C'est aussi sécurisant de pouvoir descendre vite la nuit sans avoir peur d'un cailloux, d'un trou, ou autre chose.
A Crest, il y a également un contrôle. Il est 00h20, et en cas de commerces fermé, nous devons faire une photo du panneau. A voir ma tête, ça rend un peu débile de faire du vélo.
Mais au rond point suivant, je regarde quand même et voit à droite des sortes de lumières..(?????)...je fait le tour du rond point et voit effectivement des cyclos. Ce sont les Italiens qui ont trouvé une pizzeria à emporté. Le vendeur trouve enfin un français, il va pouvoir avoir des réponses à ces questions.
Il est très impressionné par notre défi et nous offre le café. Je repartirai avec les Italiens mais prendrai rapidement de l'avance roulant encore fort....à mon rythme actuel. Dans la longue distance on passe par des moment de fatigue et d'euphorie. Lorsqu'ils arrivent il faut en profité. Mais en général ça ne dure pas longtemps. Sur la route direction chabeuil, toujours autant d'énergie. Je rattrappe également Manuel l'Allemand qui me dit être fatigué (enfin c'est ce que je comprends). Par sa lumière, je verrai qu'il me suivra à distance. C'est sûr qu'il est très difficile de suivre ma roue avec mon éclairage.
Ce qui me rend aussi énergique, c'est également que Renarde à donné rendez vous aux Alsacien vers Crest au alentour de minuit. J'ai du retard mais si eux aussi ont du retard, j'ai peut être une chance de lesz rattraper, surtout si ça papotte dans les rang.
Nous prendrons à droite pour prendre une petite route désertique merdique avec ces coupr de cul. Je doit mettre l'échelle de mon GPS à 200m, contre 1.2km. Et malgré celà, je me tromperai à plusieurs reprise.
Lors d'une grimpé, qui voit-je?? un Marcassin, je vous jure.
L'histoire du Marcassin (véridique....ou presque):
Je l'apperçois avec ma lampe, il doit être à 10m.
Je met pied à terre et suis trop stupéfait pour prendre l'appareil.
Là il me regarde fixement, s'approche à 2m de moi, l'air méchant.
Et je lui dit: "non, non, ce n'est pas moi qui est abimé ton copain l'an dernier.....
Et il est reparti dans la forêt.....OUF, j'ai eu chaud!!!!
ahahah (qu'est ce que je peut me fabriqué des films moi)
Durant ces 3 nuits, je verrai aussi une biche, un rebard, un lapin et un blaireau qui traversera la route en courrant devant moi. C'est con un blaireau qui courre
Et tout d'un coup lors d'une autre côte, j'apperçois au loin une lumière qui clignote. (???)
Et en me rapprochant je distingue ce que ça peut être.....un contrôle secret.
Et BINGO!!!
Lorsque je vois ça, je ne pense pas au contrôle. Non je pense plutôt à la bouffe. :-)
Je suis arrivé seul mais d'autres sont vite arrivés derrière.
Je regarde aussitôt le pointages des CCK.........Ils ont pointés 1h avant moi. OK, plus aucun espoir de les rejoindre.
Il y avais en plus de la soupe. Que c'est bon de boire chaud.
Ou en sommes nous sur le plan de route???
Il est 2h00, j'avais prévu de dormir ici jusqu'à 6h mais je n'ai pas sommeil (C'est très exceptionnelle je vous rassure). J'en parle à Sophie qui me dit de justement en profiter et de continué comme ça.
J'avais prévu sur mon plan de route de dormir au pied du Vercors pour me reposé. Et malgré ma forme, je garderai ce programme. Je suis en forme, certe, mais il reste beaucoup de route à faire et la roue peut vite tourner.
Je souhaite surtout me reposer pour reposer mon corps de la journée passé et aussi pour la journée de demain. Tout ça fait partie d'une gestion de course très important sur longues distances. Je chercherai un coin et trouverai vers Auberive en Royans au km 380. Normalement je devrai être à ce point à 7h45. Il est 4h00, je mettrai le réveil à 6h, juste avant le lever du jour. Il est difficile de trouver un lieu pour dormir. Il faut qu'il soit sombre, sans cailloux et accessible en vélo, sans être prèt des habitations n'y être vu. Je dormirai devant une usine désafécté. Le vélo antivolé sur le portail. Je dormirai avec juste le maillot. La veste et le K-Way à proximité pour le réveil. Le téléphone et la frontale également proche du sac.
Le sac de couchage est un excellent moyen pour ce genre de brevet. Je crois d'ailleurs que je risque bien de l'utilisé même pour dormir sur PBP, en dehors des lieux d'hébergements.
Par contre, c'est un vrai four à l'intérieur. On dors bien vu la température que le corps rejette. Mais mieux vaut prévoir une veste pour les 1ers kms du lendemain. Par contre il faut être habitué aux mauvaises odeurs parceque la dedans il ya un Benny qui dégage une odeur de transpiration. POUAHHHH!!!
1er jour: 380kms 4450m+ en 20h00.
Réveil à 6h. 6h20, le temps de rembaler le sac et de se préparer. Le jour commence par une entrée dans le Vercors par les gorges de La Bourne que je ferai de nuit avec une lueure progressive du lever du jour. Il fait très couvert aujourd'hui sur le Vercors, je resterai moi aussi bien couvert. Arrivée au contrôle de La Balme, je retrouverai mes 2 Anglais. Je prendrai un bon petit dèj composé d'un chocolat chaud, un chausson aux pomme, 2 yahourts et une boisson. Un vrai petit dèj. Il faut en prendre des force. Je vois que dehors, ça s'agite. Il s'agit en fait de Pascal Bride qui a oublié sa pochette avec tous ces papiers + son gilet fluo et qu'un routier les a apporté a nous penssant qu'on étaient ensemble. Après quelques coup de fils à Sophie, je me suis proposé pour prendre sa pochette. Je la remmettrai à Sophie plus tard sur la route. Pascal a signalé à Sophie qu'il pouvais s'en passé. Par contre la carte de route du Bridou ne sera jamais complètement rempli. Heureusement pour lui qu'il est avec Poucet et qu'il peut prouver par des photos son passage aux contrôles. La route principal est coupé, nous devons donc couper par un raidard bien sympatique. La haut je rattraperai 3 cyclos (anglais et Allemand je crois). Nous continuons les éclairage vu l'éppaisseur du brouillard a certains endroits.
Je partirai dès les 1ers faux plats du col de Rousset. J'étais dans les roues puis ça s'est stagné; je suis passé devant sans aller plus vite que la vitesse avant mais personne n'a suivi. Je couperai le col en deux. Encore une façon de bien passé le temps. Je préfère m'arrèté au milieu et enchainé avec la descente plutôt que d'être exténué au sommet par un ascension non stop. Je mangerai la salade qui attendais depuis la veille au contrôle de Bédoin. J'appellerai également David de mon évolution. En effet David m'a prévenu qu'il ferai l'ascension du Menée avec moi.
Plus on monte, plus il y a du brouilard. Mais ou allons nous finir??
Manuel, que je retrouve, et que j'ai distançé, nous a tout d'un coup mis une mine.
A ce moment, nous sommes 4 espacé de 20m chacun. Les écart se tiennnent après 430kms. Ne croyez pas que si vous vous lançé sur un 1000, vous allez rouler toujours tout seul. Si votre plan est basé sur une arrivé avant les 75h. Quoi que vous fassiez (dodo de 2h, 4h, 6h ou pas de dodod du tout) vous retrouverez tout au long du chemin des cyclos qui roulerons plus ou moins vite.
D'un côté, le brouillard total........... et pas un chat.
De l'autre côté, une fois passé le tunnel, le ciel bleu qui apparais. Et c'est sous le soleil que je descendrais sur Die.
Entre Die et Chatillon en Diois , lieu du prochain contrôle. Et au moment même ou je pose mon vélo, je vois David qui arrive en provenance du col du Menée. Et qui vient de voir les 1er presque au sommet du Menée. D'ici là, on va bien boire un coup.
David dans le col de Menée, en mode très cool. Je l'avais bien prévenu que cette fois c'est lui qui m'attendra. Les 1er kms passe très vite, le fait de discuté fait bien passé le temps. Mais justement le fait d'être avec quelqu'un passe plus vite mais on va aussi plus vite, on est entraîné. Je prévient David que je diviserai le col en 2. Finalement avec les premières chaleurs et une grosse fatigue qui se fait ressentir je referai une pause à 4kms du sommet. C'est la 1ère fois depuis le début de l'aventure où j'ai des doutes.....Merci David pour avoir passé du temps avec moi.
Le Benny et son sac à dos..........une vrai tortue!!!
Pour l'histoire du sac à dos:
J'ai voulu faire comme à LEL en 2009 et porté un sac à dos pour avoir un vélo ultra léger pour les ascension. C'est le cas. Par contre pour les inconvéniants:
-Une difficulté à mettre un casque, le sac remonte haut dans le dos. Ce qui permet d'avoir accès aux poche arrières mais qui ne permet pas de lever la tête lorsqu'on est en descente les mains en bas du guidon.
-Un poid évident qui appui sur le corp et donc sur les fesses. Ce qui augmente le mal aux fesses au fil des kms.
-Un point de frottement au dos au niveau du bas du sac. Ce qui m'a provoqué un point rouge et même une petite brulure.
Conclusion: A évité un sac de 5.5kg. Un petit sac de 2kg en plus de la sacoche comme pour PBP ou le 1000 du sud 2011 est accéptable.
Avec mon Buff "etape hotel" récolté au passage de la caravane du tour. Le casque permet aussi au buff de se barré dans les descente a grande vitesse.
Au bas du col, à Clelles. Je dit bien à David de rentré chez lui car il me faut beaucoup de repos. Je part pour une pause d'au moins 40'. Je me ravitaille un max à l'épicerie du village (fruits, yahourt, eau gazeuse, salade,...). Je me sens mal et est besoin d'urgence de repos sinon je part droit dans le mur. Je me connait maintenant assez pour connaitre mes sensations. David doute également et me souhaite bonne route pour la suite. Merci David. Un groupe me rejoins avec notamment Manuel et les 2 anglais (Richard et Adam).
Richard voit bien que le temps est compté maintenant si on veut finir dans les temps, il va vite embraillé. Moi je suis dans mes temps, pas de panique.
Nous partirons tous les 4 vers le col st sébastien. Richard en tête.
Adam Kinsley et son fameux vélo. 22 ans et déjà finisher il y a quelques semaine du 1200 du massif central.
En direction du lac du Sautet et du Dévoluy. Magnifique ce paysage étendu.
Avant d'attqué le col du Festre, nous rattrappons Joel Lamy de Tour. Je m'arrête alors que j'étais avec le groupe mais mes pieds ont chaud et je me permet une autre pause avant l'ascension.
Dans le défilé de la Souloise avant d'attaqué le col du Festre.
Arrivé au col du Festre que je n'avais eu la chance de voir l'an dernier et que nous passons cette fois dans l'autre sens. Je me suis encore arrêté dans la montée pour remplir les bidons.
Au contrôle du col tenu par Claire, une personne admirative de ce que nous faisons. J'apperçois des cyclos qui repartent. Je retrouve Joel qui est fatigué et qui se restaure. J'en fait autant, la nuit va arrivé et je ne sais pas quand je pourrai manger.
Joel est fatigué, il me demandera si je veut bien roulé avec lui durant la nuit. Mais, comme je vous l'est dit, j'aime roulé seul et lui dit que je ne suis pas intérréssé. J'apprendrai par la suite qu'il arrêtera.
Joel partira quelque minute avant moi. Je le rejoindrai au pied du col. Magnifique sommet du col d'Espréaux. On se croirai sur la lune. Et avec cette lumière de fin de journée..... Nous montons le début du col puis il m'indique de partir lorsque la pente deviens plus dure. Il me dit avoir vu 3 chevrons sur la carte et qu'il risque de finir le col à pied. Eh ben, c'est mal parti pour lui.
La nuit arrive et je vais devoir mettre les lumière quand........
Je serai absolument seul sur le controle secret. Et me serai inquiété ne voyant pas arrivé Joel (il se sera trompé de route). Sophie est heureuse de me voir dans cet état après 590kms. Et elle sait que j'irai au bout. Oui je suis bien car ilo ne me reste pas 400kms a faire. Non, il me reste 2h et je dormir. C'est simple. Je me remet en selle après un bon moment. La nuit est maintenant présente, je remet l'éclairage et les chasubles. Avec ce 3è contrôle secret effectué encore par Sophie accompagné de Bernard, ils aurons fait 600kms de route pour établir ces contrôles.
Le prochain contrôle doit se faire au restaurant le Réal de Curbans. Mais en arrivant, il n'y a absolument personne. Il doit être dans les 21h00 et les portent sont closes. Je fait bien le tour, voir si il n'y a vraiment personne. J'appelle aussitôt sophie de ne plus envoyé personne au restau. Je prendrai la photo du panneau. Je grimperai quand même au village voir si il n'y a pas autre chose. Quelle vacherie ce village. Une seule route qui grimpe avec de sacré pourcentages. Fianalement je demanderai a une dame qui m'indiquera qu'à par "Le Réal" il n'y a rien. Tant pis, demi-tour.
Pour mon plan de route??
J'avais prévu de dormir ici de minuit à 4h00. Il est 21h30. Génial, j'ai 2h30 d'avance sur mon plan de route. Le reste n'est que du rab. Mais je n'irai pas bien loin.
Maintenant, une partie bien chiante nous attend: toute la remonté sur Barcelonnette.
Et vers 22h30, j'ai une envie de dormir. Fait chier, j'aimerai continué jusqu'à plus que 23h. Pour avoir une journée plus cool demain. Mais ça ne sert à rien de forçé. En luttant, on roule moins vite et on manque de vigilence. Je dormirai donc sur de l'herbe à 5m de la chaussée un peu en contre bas.
Je met le réveil à 1h00.
Total de la journée: 240kms 4460m+ en 17h00
Je repart vers 1h15, et roule seul dans la nuit sur un faux plat avec quand même l'ascension du collet (1112m) mais tout ça sur une route passante avec des poids lourds qui roule tombeau ouvert dans les aglomérations.
A 3h30, au Lauzet d'Ubaye, j'ai de nouveau envi de dormir. Je suis en avance, je peut me le permettre. Je dormirai une heure, toujours dans le sac. Je trouverai une terrasse de bar en bois, très bien pour moi.
A mon réveil, en remballant mon sac, je vois Philippe TESSIER de la Roche sur Yon, qui passe devant, s'arrête devant un abris bus et se met illico dans la position du foetus pour dormir sans avoir pris le temps d'éteindre ces lumières.. Suivi d'un Allemand qui posa son vélo pour s'endormir sur le banc.
J'apprendrai qu'ils auront fait des micro siestes sur toutes les nuits. Il y a eux qui font des micro siestes et moi qui préfère bien dormir pendant 2 bonnes heures. Je trouve que dormir sous les 40' ne sert à rien. Après 2h de repos total, je me sens bien reposé et prèt à repartir.
J'arrive à Barcelonnette à 5h30, soit le plus court écart avec le hors délai (1h) mais je reste encore dans mes temps. Je devais être ici vers 8h30. J'ai donc encore 3h d'avance. Je suis maintenant dans la haute montagne. Je dois tenir une moyenne total de 13.7km/h. Je suis content d'avoir ces 3h d'avance, ça me permettra de géré cet avance si j'ai besoin de repos. Il s'agit maintenant de grimpé une trilogie (Cayolle 2326m, Valberg 1670m, St Martin 1500m).
La cayolle fait 27kms, je diviserai le col en 7,5,5,5,5kms.
Les 1ers kms sont cool, bien roulants, ils passent très bien.
La 1ère pause se fait encore dans la nuit noir. Et toujours le même rituel: je pose mon vélo, me pause comme une merde sur le bitume le corps en croix tout détendu, pour laissé déscendre les pulsations, puis mange un gâteau. Des pauses qui dure environ 10'.
Je compte une pause tous les 5kms sauf lorsque la pente du prochain km n'exède pas 4%, et dans ce cas je continu jusqu'au km ou la pente passe au dessus des 4%.
Ce qui fait au finale que 3 pauses au lieu de 4.
Et puis avec le lever du jour dans la cayolle, ça vous fait oublié les douleurs.
La descente est encore plus belle. Je m'arrêtrai de nombreuses fois pour prendre des photos. Je suis aussi là pour en prendre plein les yeux. Bridou et Poucet ont dormi à Barcelonnette, je me demande bien où ils sont. Si ils sont devant, ce qui ne m'étonnerai pas je ne les reverrai plus.
Dans la descente de la Cayolle, je recherche un bar d'ouvert, il est maintenant temps de prendre le petit dèj.
Je m'arrêtrai à Entraunes et serai servi par quelqu'un que je faisait chier plutot qu'autre chose. Il était en train de faire ces comptes. Il ne servait que les boissons chaudes et m'a conseillé d'aller voir en face pour les viennoiseries.
En face, pareil, quelqu'un m'a servi mais ne s'occupais pas de la caisse, encore 5' de plus.
De retour au bar mon chocolat chaud étais servi et je souhaitais une boisson fraiche. J'ai été le cherché dehors alors qu'il discutais avec une dame. J'ai du le dérangé, il est rentré à pris la boisson, un verre et a vite déposé ça sur ma table pour vite aller rejoindre la dame.
Et j'ai peut être abusé en demandant de fermé la porte
Arrivé à Guillaumes, j'apperçois 2 allemands attablé au bar. ça va je ne suis pas seul. Après les nuits, on se demande ou sont les autres, combien de temps ont ils dormi?
Je couperai la monté de Valberg toujours en 2 avec un arrêt au village de Péone. J'atais persuadé qu'en ôtant le contrôle de Guillaumes, il y aurai un contrôle surprise dans ce coin, et non, rien.
A Péone, je m'attable sur la terrasse d'un bar et commande une bière. Il fait chaud aujourd'hui. J'en profite égalament pour donné des nouvelles a cri cri. Et lui dit que mon 1000 est fini au sommet de st martin. Il me reste encore la moitié de Valberg, la couillolle que je ne compte pas trop et surtout St Martin que j'avais fait avec les Vélogessien.com en 2011 lors d'Annecy/Menton.
Je suis resté assis un bon moment et je n'ai pas vu les 2 allemands.
Le reste de la montée se fait un peu dans les sous bois ce qui ammene un peu de fraicheur.
A Valberg, rebellotte, encore un arrêt bouffe. Je me suis pris une sorte de pizza bien garni ainsi qu'une bouteille d'eau gazeuse. Durant ce 1000 j'aurai consommé beaucoup d'eau gazeuse, dès que j'en avais l'occasion. ça permet de changé le goût mais aussi d'apporter du sodium.
Valberg, petite station de sport d'hiver.
7kms de descente puis c'est l'ascension du col de la Couillolle longue de 7kms mais sans réel difficulté.
Et c'est là, alors que je ne m'y attendais plus que je vis "contrôle secret". Ce n'est pas Sophie et bernard, mais Joseph Maurer, un grand ami de sophie habitant San francisco et long randonneur lui aussi. Il n'avais malheureusement pas la place dans sa voiture pour nous faire un ravito aussi conséquent qu'auparavent. Je me contenterai que d'une banane.
Sur le listing des signatures, je vis que les CCK ne sont pas encore passé......étonnant. Ils en mettent du temps pour me rattrapé. Mais surtout je vois que l'ensemble des participants sont passé durant la dernière heure, excépté Michel ICARD d'Antibe qui a pointé à ...............5h30!!! Il n'a donc pas dormi les 2 nuits. Et devrai donc arrivé ce soir.
2 cyclos sont passés devant et dès que j'ai fini ma pause et je trace pour essayé de les rattrapé avant le col. Je finirai avec eux.
Un groupe de cyclos prennent une pause au pied du panneau dans l'herbe, mais ils ne font pas le 1000.
Durant la descente du col avec le village perché de Roubion.
Nous sommes maintenant dans les alpes maritime et il fait très chaud. Et même dans les descente, je ne trouve pas de fraicheur, je redoute la montée sur st martin.
A St sauveur sur Tinée je retrouve 2 Allemands dont Walter que je n'avais pas vu depuis longtemps, ils finisss une bonne pause. Ils ont pointé 30' avant moi et sont étonné que je soit revenu aussi vite. D'ailleur je ne m'éternise pas et repart peu avant eux.
En voyant ce panneau, on a qu'une envi, rejoindre Nice (la mer, les plages, les terrasses,...) Mais malheureusement on doit tourné à droite pour rejoindre le contrôle de St Martin de Vésubie.
Le col de st martin sera terrible par sa longueur (17kms) mais aussi par la chaleur ressenti. Je m'arrêtrai à 3 reprises, dû aux pieds qui surchauffes, en cherchant à chaque fois de l'ombre. Me faisant doublé dès le 1er arrêt par les allemands.
Il faut bien s'hydrater par temps chaud!!!
OUF!!!! Le sommet, maintenat ce n'est que du bonheur (si je puis dire, car il reste de la route). Maintenant, je sais que mon 1000 est réussi. Je devrai dormir dans 60kms mais je suis en avance donc..... on verra bien ou ce sera.
Je m'arrête encore au ravito bière à st martin en poinçonnant ma carte de route. Et qui je vois arrivée.....enfin, Bridou et Poucet. Ils sont finalement parti de Barcelonnette à 7h00 soit 1h30 après moi.
Ils se ravitaillerons ici, alors que je préfère continué encore avant de manger. (désolé, je ne sais plus l'heure qu'il est).
A partir de St martin (km 805), je commence à avoir sérieusement mal aux fesses.
Je m'arrêtrai à un super marché pour m'approvisionner pour la dernière nuit.
J'en profiterai également pour changer l'ensemble des piles des lumières AR ainsi que la batterie AV.
Passage dans les gorges de la Vésubie.
A la sortie des gorges, nous arrivons sur une voie principale qui rejoint la mer.
Je vois à ma droite un Kébab à toute heure.
Hop, demi tour pour un kébab et un fanta.
Comme vous l'avez remarqué, depuis quelques temps fini les repas équilibré (finalement est ce qu'il y en avais au moins??) pour mangé ce que j'ai envi.
Avec ces sandwich vite fait c'est que c'est servi très vite et avalé aussi vite.
Nous allons rejoindre le prochain contrôle à Vence par la petite route du Broc.
Malgré le GPS, je me tromperai de route .........
......pour finir dans une espèce d'impasse ou je me suis posé la question où j'allais arrivée. Une voie désafecté parsemé de fringues dégueulasse. Là ou je me suis posé la question, c'est lorsque j'ai du franchir des espèces de gros bloc de béton.
Quelque fois la voie étais tellement étroite par la végétation que je pouvais à peine passé.
Mais j'avais espoir de retrouvé le vrai itinéraire grâce au GPS qui m'indiquais que j'étais sur une voie parallèle.
Je sors de cette voie que je vois au loin............Philippe TESSIER, Marc DELAGE.....
.........et les CCK. J'ai accéléré pour les rejoindre. Il y a 20kms jusqu'à Vence, je resterai avec eux.
Mais sans mal. En effet le Bridou nous a mis un train d'enfer (30km/h selon lui) sur cette petite route accidenté. Les 5 cyclos en file indienne. Mais, j'ai craqué et je les ai laissé filé à toute vitesse. J'ai fini les 4 derniers km en déroulant.C'est sûr à cette vitesse, pas évident de prendre des photos.
A vence, je les rejoints. Ils viennent de pointé dans un bar et s'apprètent à repartir. Je leur souhaite bonne route car notre route se sépare ici. Je vais reprendre une bonne pause avant la nuit. Je partais plutôt pour un café. Je vais dans les deux premiers café, mais ils fermaient leurs portes. Il est 20h. Celon mon plan de route j'aurai du dormir avant Vence et être ici à 3h30. Toujours en avance, je peut profiter.
"Mais y a rien d'ouvert a 20h ici??"
"Si aller voir plus loin, sur la place du village!"
Je prend la rue en sens inverse pour rejoindre une sympatique petite place.
Je m'arrête devant un espèce de bar pour un café.
Sauf que ce n'est pas un bar: "Les vieux fiançés" est un endroit pour boire, entre autre, des chocolat fait maison. Ils ont 26 sortes de chocolat à vous servir. Une adresse qui vaut le détour.
Je partirai finalement sur un chocolat "classic" pour bien remplir le bide. Attendez, vous aller rigoler.
Je m'assoit en terrasse et.........voit qu'ils font aussi des glaces.
Lorsque le serveur m'apporte mon chocolat, je lui commande aussitôt une glace 3 boules.
Le chocolat est excellent, très onctueux, et d'un goût très prononcé, j'adore.
Entre temps la glace est arrivé et je l'entame pendant que le chocolat refroidisse, excellente elle aussi.
Je sais ce que vous me direz: ne pas mélangé le chaud et le froid. Mais bon.....
Lorsque j'ai fini les deux, je vois qu'ils font également des smoothies.
Garçon: "un smoothie s'il vous plait".
C'est que ça mange un Benny qui roule.
Durant ce temps libre j'ai pu appellé mon épouse et cri cri pour leur signaler que c'étais presque réussi. Plus que 130kms.
Je vais payé et faire poinçonné l'avant dernier contrôle. La patronne est (comme d'hab) stupéfaite par ce que nous faisons et me rempli volontié mes bidons de sirop. Les employés ont été très agréables.
Je m'équipe pour la nuit et repart direction le col de Vence.
Dès le départ, le ton est donné. ça grimpe très fort pour sortir de Vence pour ensuite avoir une pente constante à 7%. Fait chier, lors du dernier contrôle, Joseph m'a bien dit que c'étais un col simple. "On m'aurai menti?"
Je m'arrêtrai encore à mi chemin, surtout pour masser mes pieds qui chauffes encore.
Durant cette pause au bord de la route, 1 voiture s'arrête pour voir si tout se passe bien. oui, oui!!
Mais lorsque la 2è voiture s'arrête de nouveau, je me dit qu'il ne faut que je traine car je risque de voir arrivé les secours.
Je m'arrêtrai une dernière fois à 1kms du col mais uniquement pour contempler et prendre du plaisir à regardé les villes illuminés du bord de mer. Je resterai plusieurs minutes, pour également changer mes piles du GPS.
Après le col, il doit être 22h, et je vais stoppé pour dormir. Pas parceque je suis fatigué, mais parceque j'ai le corps meurtri. Entre le dos, les mains, les fesses et les pieds. Il me faut du repos.
Je stopperai dans la descente du col, dans un petit chemin au bord de la route.
Egalement 2h. Au moment ou je suis prêt à dormir, je reçois un message de renarde.
Merci encore à tous ceux qui m'ont encourragé par leurs message. ça fait chaud au coeur de les lires et de pensé qu'on est pas seul. Je ne les lisais que lorsque j'allumais mon tel. Soit pour appeller les proches, soit la nuit pour le réveil.
Après ces 2h, je suis relax. Il est ~1h30 et il me reste 120kms à parcourir en 9h30.
A ce moment je pense à une estimation d'arrivée. Moins de 72h serai possible.
Je descent le col rapidement étant plus lucide. Puis c'est la remonté sur le ht Thorenc. Comme d'hab, je sais exactement où se trouve chaque sommet grâce aux indications "sommet" que j'ai mis sur la trace du GPS.
On se trouve maintenant sur le plateau et c'est à ce moment là que j'envoi tout. Il reste moins de 100kms principalement descendant (on est à 1150m et Carcès est à 280m). Les mains en bas du guidon. Il ne fait pas chaud, mais je suis bien et j'avance rapidement. Je rattrape un gars qui titube à en voir ces lumières allant de droite à gauche. Il est étranger et surtout très fatigué. Je continu à vive allure mais je marrêterai plus loin. Il fait maintenant froid et je dois me couvrir. Je le vois au loin arrivé puis faire demi tour vers la fôret. Il va surement dormir un peu.
Je continu très rapidement , prend le dernier contrôle en photo.Et roule jusqu'à la remonté sur Ampus. Je pose le vélo à l'entrée du village et m'allonge de tout mon corps sur la chaussée comme je le fait d'habitude.
Tout d'un coup j'ai un sursaut.........j'ai failli m'endormir. pffffff, c'est risqué quand même de faire ça.
Il reste 30kms, je finirai d'un traite. Un fin de course remarquable car un descente sur de belles routes où j'ai pu m'en donné à coeur joie.
A 15kms de la fin , on apperçois les panneau inscrit "Carcès" et ça vous rebouste!
Un espoir d'arrivé sous les 71h est possible. J'appui sur les pédales.
Et la joie immense lorsqu'on voit ça:
La boucle est bouclée
Il est 6h40 lorsque j'arrive à la salle polivalente. J'ai réussi le temps extraordinaire pour moi de 70h40'.
Et comme je vous l'ai dit au départ, lorsque je suis arrivé dans la salle les mains vers le ciel, les gens vous tapotte l'épaule, vous serre la mains. Je suis allé vers Sophie qui étais aussi contente de me voir arrivé mais qui y croyais (plus que moi peut être). Les Italiens sont à table, on se serre la main. Félicitation!!!
Pascal Benistand est aussi là, il est arrivé vers 4h je crois.
Certains dorment, d'autres ont dormi.
Un banquet est servi pour les arrivants.
Rendez vous compte que ce buffet est présent depuis le 1er (vendredi 20h jusqu'au dernier samedi midi). Plus de 24h de service non stop.
Poucet dort, Bridou n'arrive pas a dormir, il a dormi 20'.
Je me restaure, raconte ma rando, montre les photos rigolotes.
Et remerci encore sophie de ce parcours.
Et surtout de ne pas le changer.
Mais la connaissant, il se pourrai qu'il y en ai quand même. Elle n'aime pas non plus la vallée vers Barcelonnette.
Peut être Vars l'an prochain??
Une douche, puis je dormirai peut être 2h, je ne sais plus.
Puis profité pour se reposer, mangé, discuté à la table avec les autres.
Benny au repos (en vert)
Les 3 derniers arrivants que nous verrons seront le groupe de Pascal Bachelard, ils arriverons avec 1h de retard avec un temps de 76h mais seront (heureusement) classé dans les délais. Ils aurons, je crois, dormi que 3h sur les 3 nuits. Absolument impensable pour moi, du délire.
Nous devons rejoindre Six four, car Bridou doit passé chez FKC.
Je pense aussitot à un copain qui habite six four. Je l'appelle pour qu'on puisse se voir.
Entre temps nous sommes aller mangé a Six four avec Poucet et Bridou.
On a rien trouvé comme restau dans le rue escepté 2 chinois et une pizzeria rapide.
On apperçois un snack, on demande à la gérante (avec un air patibulaire.....mais presque). Elle nous répond qu'elle ne fait rien à mangé.
"Mais c'est écrit snack" que je lui dit
"Oui, mais c'est juste écrit"
Moi j'aurai été elle j'aurai mis restau gasto ça faisais plus chic!!
Mon copain vient me cherché chez FKC.
En l'attendant, j'étais dans la voiture avec les porte fermé et les vitres teinté.
Un vieille femme s'approche de l'aile et j'entend "crrrrrrrrr", elle avais un trousseau de clé.
Je sors en trombe:
"vous avez pas rayé la voiture quand même"
elle étais très surprise. Tu m'étonne, elle ne m'a pas vu au travers des vitres teinté.
Mais heureusement pour elle et bridou, elle a raté son coup et je n'ai vu aucune trace de rayure.
Lorsque mon copain arrive, je lui dit que j'aimerai bien aller boire un verre sur la plage, pour finir en beauté.
Et voilà ce que ça donne.
il me dit que c'est dommage que je n'ai pas de maillot, j'auuarai bien pu piquer une tête. Oh ça c'est une bonne idée, et il faut pas me l'a dire 2 fois. Aussitôt dit, aussitôt fait. J'enlève le pantacourt et hop en caleçon.
Qu'est ce que ça fait du bien. En plus elle étais rudement bonne. Quelques longueurs pour se détendre et savourer.
Les CCk avaient, au début, prévu un éventuel arrêt hôtel sur la route. Mais le Bridou fera la route d'une traite. Je récupère le voiture à Gland et rentre à la maison vers 1h30. Les Alsaciens, eux, ont encore 250kms à faire.
Le lendemain dodo jusqu'à midi et aprèm seul à la baraque. Les femmes étant parti à un spéctacle.
C'est l'après-midi, sur le canapé, détendu que je me suis rendu compte de l'empleur de la tache accompli.
Une chose est sûr, vue le parcours, la beauté des paysages, la gentillesse de l'organisation et de Sophie, la difficulté de l'épreuve. Je crois bien que le 1000 du sud deviendra un évenement annuel à mon calendrier.
J'espère qu'avec ce récit, j'ai donné, à chacun d'entre vous, l'envi de tenté l'épreuve. Et qu'avec de l'entrainement et une gestion de l'effort, il est réalisable et qu' il ne s'agit pas du 1000 de l'impossible!!!!
10 jours après ce 1000, je ressent encore des fourmis dans la main gauche causé probablement par l'écrasement du canal carpien. Je reste encore vigilent.
Maintenant je suis rentré dans la cour des grands. Réussir PBP est donné à la plupart d'entre nous. La preuve par les 6000 participants. Maintenant dire à un connaisseur: je suis finisher du 1000 du sud est significatif.du niveau
Je n'ai eu à déplorer aucune crevaison, chute ou ennui mécanique.